samedi 27 mai 2017

Moment de grâce pour l’Europe

Non, il serait erroné d’affirmer : maintenant ou jamais ! Le redressement de l’Europe pourrait commencer maintenant, mais sinon, il faudrait en garder l’espérance avec fermeté et fidélité.
De quel redressement parlons ici ?
Depuis les Grandes guerres des 20-ième siècles, provoquées par elle-même, l’Europe perdit  son statut historique de protagoniste mondial au profit des États Unis et de l’Union. Soviétique. Depuis à la place de l’Union Soviétique, on trouve un nouvel espace, reconstituant une tradition néobyzantine, mais surtout on est témoigne du redressement gigantesque de la Chine.
Le rôle de maître du monde pour l’Europe est perdu à jamais et ce n’est pas dommage. Mais le rôle que joue Europe aux côtés des États Unis depuis la Deuxième Guerre mondiale (rôle de. Sancho Panza) n’est pas digne pour l’héréditaire de la culture fondatrice du monde. De plus les capacités économiques, militaires, politiques et surtout culturelles et spirituelles d’Europe garantissent le succès du redressement, avec lequel nous sommes endettés envers soi-même, envers le monde entier.
Mais quel est l’obstacle pour ce redressement souhaité ? La réponse et claire et simple : l’insuffisance de l’unité européenne. La situation est à la fois désespérante et comique. On voit toujours sur les photos de famille de G7, G8, G20, etc.. quelques représentants de pays européens , et comme une cerise sur le gâteau un représentant de l’UE, qui ne représente pratiquement aucun poids. La présence actuelle de l’Europe sur la scène internationale n’est pas autre chose que la matérialisation spéculataire de la schizophrénie en son état pur.
Soit permise ici une estimation quelque peu – mais pas très – volontaire.
Le degré de l’unité européenne dans les différents secteurs :
- économie – 96%,
- finance – 91%,
- droit – 70%,
- politique – 40%,
- renseignement – 8%,
- défense – 1%.
Cela dit long.
Comment aider donc le redressement de l’Europe ? Nous avons une nécessité urgente de défense commune. L’Europe serait trois fois plus forte et plus respectée sur la scène internationale, avec ses efforts actuels. Nulle nécessité d’augmenter les budgets militaires, il faut une organisation européenne de la défense (y compris des frontières extérieures de l’UE).
Une telle propre organisation ne devrait nullement rendre vaine l’OTAN, mais il est évident que l’OTAN devrait se transformer donnant base à un système de sécurité internationale, sans perturber l’équilibre actuel.
En tout cas le pas décisif serait le fondement de la défense commune européenne, et pour cela la victoire de Trump est le moment de grâce.


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