Non, il serait erroné d’affirmer : maintenant ou
jamais ! Le redressement de l’Europe pourrait commencer maintenant, mais
sinon, il faudrait en garder l’espérance avec fermeté et fidélité.
De quel redressement parlons
ici ?
Depuis les Grandes guerres des
20-ième siècles, provoquées par elle-même, l’Europe perdit son statut
historique de protagoniste mondial au profit des États Unis et de l’Union.
Soviétique. Depuis à la place de l’Union Soviétique, on trouve un nouvel
espace, reconstituant une tradition néobyzantine, mais surtout on est témoigne
du redressement gigantesque de la Chine.
Le rôle de maître du monde pour
l’Europe est perdu à jamais et ce n’est pas dommage. Mais le rôle que joue
Europe aux côtés des États Unis depuis la Deuxième Guerre mondiale (rôle de.
Sancho Panza) n’est pas digne pour l’héréditaire de la culture fondatrice du
monde. De plus les capacités économiques, militaires, politiques et surtout
culturelles et spirituelles d’Europe garantissent le succès du redressement,
avec lequel nous sommes endettés envers soi-même, envers le monde entier.
Mais quel est l’obstacle pour ce
redressement souhaité ? La réponse et claire et simple :
l’insuffisance de l’unité européenne. La situation est à la fois désespérante
et comique. On voit toujours sur les photos de famille de G7, G8, G20, etc..
quelques représentants de pays européens , et comme une cerise sur le gâteau un
représentant de l’UE, qui ne représente pratiquement aucun poids. La présence actuelle
de l’Europe sur la scène internationale n’est pas autre chose que la
matérialisation spéculataire de la schizophrénie en son état pur.
Soit permise ici une estimation
quelque peu – mais pas très – volontaire.
Le degré de l’unité européenne
dans les différents secteurs :
- économie – 96%,
- finance – 91%,
- droit – 70%,
- politique – 40%,
- renseignement – 8%,
- défense – 1%.
Cela dit long.
Comment aider donc le
redressement de l’Europe ? Nous avons une nécessité urgente de défense
commune. L’Europe serait trois fois plus forte et plus respectée sur la scène
internationale, avec ses efforts actuels. Nulle nécessité d’augmenter les
budgets militaires, il faut une organisation européenne de la défense (y
compris des frontières extérieures de l’UE).
Une telle propre organisation ne
devrait nullement rendre vaine l’OTAN, mais il est évident que l’OTAN devrait
se transformer donnant base à un système de sécurité internationale, sans
perturber l’équilibre actuel.
En tout cas le pas décisif serait
le fondement de la défense commune européenne, et pour cela la victoire de
Trump est le moment de grâce.
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